Le matériel personnel des voyageurs (hors asso)

Les voyageurs qui partent à l’aventure pour soutenir l’étude à vélo, en Europe, vous proposent de vous présenter leur matos ici !

 

Toute la difficulté d’un voyage à travers l’Europe, ce sont les 4 saisons avec une météo changeante ; froide, chaude, sèche, humide… C’est aussi prévoir le nécessaire pour la sécurité (être visibles, voir la nuit, etc.), l’autonomie (dodo, miam-miam, sent bon, bobo, etc.) ainsi que quelques affaires pour s’occuper des vélos.
Bref, il faut prévoir de quoi parer aux éventualités, sans se charger trop non plus : être trop prévoyants, c’est aussi risquer l’inutilement lourd !
Trouver équilibre entre poids des bagages embarqués et solutions à nos besoins. Et là, chacun a sa formule !

Pour ce projet à vélo, Marie-Laure et Julien sont partis de leur expérience, notamment en randonnée en autonomie. Cela permet d’éviter trop de superflu ! Et oui, lorsqu’on part à pied, avec un sac-à-dos, celui-ci doit être le plus léger possible pour ne pas s’abîmer les épaules, ou risquer des accidents qui peuvent s’aggraver avec du poids ou un déséquilibre.

À vélo, c’est finalement un peu pareil ! Être chargés, c’est avancer difficilement, surtout s’il y a du relief, se fatiguer (voire se blesser) et risquer le déséquilibre ou l’accident. On va à l’essentiel, et un circuit en Europe permettra toujours de se ravitailler ou réparer facilement. Nul besoin de prévoir trop de choses !

Chacun fait comme il peut et veut : certain.es cyclotouristes vont préférer le « bikepacking ». Ce mode de voyage permet l’autonomie tout en privilégiant les km c’est-à-dire aller plus loin et plus vite. Le poids total du vélo, bagages compris, doit être le plus léger possible.

D’autres vont aimer le « slow travel » avec une préférence pour voyager peut-être moins loin, mais privilégier les pauses contemplatives, les visites ou les rencontres locales. Le poids du vélo est moins un problème puisqu’il n’est pas vraiment question de performance mais de prendre son temps. Sans non plus trop se charger (au risque de ne plus pouvoir avancer dès la première côte !), on peut être moins sélectif sur les affaires de voyage.

C’est aussi une question financière ! Le vélo, la bagagerie d’itinérance, le matériel, etc. vont nécessiter des moyens financiers qui peuvent varier. Acheter du neuf, de l’occasion, du bas, moyen ou haut de gamme, etc. C’est aussi vrai pour le voyage à des températures plus basses voire froides à très froides : le financement du matériel peut des fois être une question de survie. Dormir avec un sac de couchage grand froid ou porter des vêtements grand froid de bonne facture ne coûtera pas autant que de voyager autour de la méditerranée en plein été où t-shirt et short sont suffisants !

 

Bref, tout autant de nuances entre les styles de voyage à vélo, les besoins de chacun, les conditions météo ou les moyens financiers ! Donc une seule règle : à chacun son matériel, ses préférences et donc son paquetage.

 

Pour l’aventure Bicyl’Earth c’est un peu un entre deux. On considère par exemple que dans notre minimum, faire un bon café avec une cafetière italienne est essentiel, tout comme apporter une guitare de voyage pour quelques moments partagés sur la route.

 

Voici la liste du matériel qui est choisi au départ de l’aventure (et des adaptations vont sans doute s’imposer au fil des mois de « pédalage »).

Les Vélos

 

Indispensable compagnon de route, nous avons choisi des vélos simples et robustes. Deux modèles identiques aux pièces interchangeables, des VSF Fahrradmanufaktur TX-400. Vélos assemblés en Allemagne, cadre acier, roues de 26 pouces, 3 plateaux, cassette 10 vitesse, moyeu dynamo et éclairage avant et arrière… de quoi traverser la Terre entière avec un matériel fiable.
Le compagnon de Marie-Laure s’appelle Pégase, il vole en avant, ouvre la route avec panache, et le compagnon de route de Julien s’appelle Rantanplan… plutôt derrière, des fois loin des fois proche, mais toujours là !

Nos compagnons sont équipés pour de longues heures de route avec des guidons à cintre papillon, des selles classiques Brooks B17, 3 portes bidon, des portes bagages Tubus, dont un Tubus Grand Voyageur à l’avant pour Rantanplan.

Les sacoches

 

A la question sacoches VS remorque : que choisir ? Nous avons choisi les sacoches seules. C’est un choix très personnel, guidé par quelques expériences de terrain et surtout quelques discussions d’utilisateurs de remorques obligés de décrocher la remorque pour passer par des endroits un peu compliqués ou entre des chicanes (ces aménagements sont de plus en plus fréquents notamment en France, sur les pistes cyclables, afin de réduire la vitesse des cyclistes et surtout empêcher tout engin motorisé : ça peut devenir vite un casse-tête).
Nous sommes équipés de sacoches Ortlieb (modèle Back Roller Classic), valeurs sûres de solidité et étanchéité ainsi que d’un jeu de sacoche avant de la marque Haplo-G avec fermeture à scratch.

Très pratique pour le quotidien. Nous avons également quelques petits contenant complémentaire : sacoche de guidon, sacoche de selle trousse à outils, sacoches de cadre.
Pour nos affaires à garder au sec, nous faisons le choix de sac de paddle/kayak de la marque Itiwit. Chacun un sac de 30 litres pour les duvet, matelas et pyjama (ce qui doit toujours rester sec !) et des sacs de 10 litres pour les doudounes grand froid.

Faire dodo dehors…

Bien dormir est indispensable, c’est réparer son corps et se préparer pour l’étape du lendemain. Pour dormir en bivouac nous avons choisi :
Une tente MSR Hubba Hubba NX (de couleur verte pour être un peu plus discret dans la nature)

Un duo de matelas avec un Forclaz MT 500 AIR et un Matelas mousse MT100 (pour renforcer l’isolation du sol et la protection du matelas gonflable), accompagnés d’oreillers de trekking MT500 de la même marque.

Des sacs de couchage Valandré SWING CO 650 (-5°C confort, 1,2 kg, duvet de Canard 650 CUIN+)

Pour pouvoir s’arrêter n’importe où malgré la pluie nous emportons également un tarp et une bâche.

Manger n’importe où…

Pour préparer nos repas, une popotte classique en inox (Forclaz MH 500), des couverts, opinels… un saladier et des gobelets en plastique 50 cl et 15 cl.
Une indispensable cafetière italienne Bialetti en inox (Venus 2 tasses) !
Pour le réchaud, notre choix se porte sur un réchaud à gaz Primus (Gravity III), avec des cartouches à vis. Nous complèterons par un réchaud à bois (fabrication artisanale à partir d’une boite de conserve)

Les vêtements

D’une manière générale, le choix est fait de multiplier les couches et de pouvoir ainsi compléter quand il fait froid et enlever quand il fait chaud.
Pour la pluie, Nous emportons des vestes étanches et des pantalons de pluie étanche
Pour les mains, des mitaines, des gants mi saison et des sur- gants, là aussi principe de multiplication des couches.
Enfin, nous ne faisons pas l’impasse sur du confort thermique en bivouac et apportons donc des doudoune grand froid pour les soirées de bivouac hivernales.

L’informatique pour l’étude sociologique, la navigation et la communication

L’étude menée au cours du voyage demandera quelques moyens informatiques pour capter les interviews audio, capter de la vidéo tout au long du voyage, stocker et sécuriser tout ce matériel.
Les besoins en matériel (certains choix encore en cours) :
Un dictaphone
Un ordinateur portable
Deux téléphones portables avec applications de communication et de navigation (Alpin Quest, Komoot, polarstep…)
Un appareil photo (Lumix), une Go pro (Hero3)

Du petit matériel

De quoi réparer les vélos en urgence (rustine, chambre à air, maillon de chaine, câbles, multitool, des serflex…)
De quoi sentir bon (savon, brosses à dents, douche de voyage…)
De quoi soigner / éviter les petits bobos (paracétamol, sparadrap, désinfectant, couverture de survie, stérilisateur d’eau, anti moustique, tire tique, moustiquaire de tête…)