Nombre d’entre nous a voyagé pour découvrir des pays, des cultures et des milieux naturels. Les incroyables écosystèmes découverts à côté de chez nous ou à l’étranger nous ont frappé par leur beauté, nous émerveillent, mais souvent avec ce constat : un équilibre fragilisé par les usages ou les impacts d’origine anthropique, directs ou indirects.

Au-delà de nos propres expériences, ce sont les alertes du GIEC (Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat) sur la nécessité de mettre en place massivement et très rapidement des solutions pour tenter d’atténuer la tendance au réchauffement du climat qui nous ont profondément marqué.

D’après les scientifiques, « il est indiscutable que les activités humaines provoquent des changements climatiques et rendent les phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents et plus graves », et ce à horizon 2030 seulement (Hoesung Lee, Président du GIEC, août 2021). C’est donc l’équilibre planétaire qui est en jeu, avec des conséquences redoutables : effondrement de la biodiversité, sécheresses sans précédent, méga incendies, tempêtes, inondations, montée des eaux…

A tel point que le débat scientifique porte également sur la proposition d’une période des temps géologiques, appelée anthropocène, où les activités humaines ont de fortes répercussions sur les écosystèmes de la planète (biosphère) et les transforment à tous les niveaux (Larousse) à partir de la révolution industrielle, au XVIIIe siècle…