
« Je suis, je suis ??? »
« Je suis connue sur le plan international pour mes plantations d’arbres, cultivés pour leurs petits fruits verts devenant noirs (noaw’ pour les connaisseurs) à maturité. Mon paysage est vallonné et fait la fierté des habitants du territoire dont les emplois sont directement ou indirectement liés à cette immense monoculture… Je suis, je suis ??? Un indice, chez vous : « Mets de l’Huile » (ok, elle est nulle celle-là 😅)
Ouiiiii, je suis : la plus grande oliveraie du monde en Andalousie !!! 🇪🇦
On a un peu halluciné de traverser cette région 😱 et ses champs d’oliviers à perte de vue. Alors on s’est renseigné… Et voici quelques chiffres qui valent le coup d’être cités quand même..⁉️🤓
🫒l’Andalousie est donc le premier producteur d’olive au monde
🫒20% environ de la production mondiale (presque 1/3 pour l’Espagne)
🫒60 millions de pieds d’oliviers
🫒jusqu’à 250 pieds d’oliviers par hectare pour les nouvelles parcelles (souvent moins de 100 pour les anciennes cultures traditionnelles)
🫒1 arbre = jusqu’à 100 à 150 kg d’olives selon l’année !!!
🫒un arbre assez gourmand en eau, mais qui n’aime pas les zones humides (maladies), dans tous les cas un besoin croissant d’irrigation contre la sécheresse chronique ici.
🫒un traitement herbicide pour éviter la concurrence de l’eau qui manque avec d’autres végétaux, et autres traitements… Mais un problème connu et plutôt grave d’érosion des sols, puisque cela fait l’objet de suivis… Et tout cela menace parfois les routes : nous avons croisé des panneaux de cofinancement européen pour maintenir et consolider les infrastructures…
🫒une récolte faite par machine à vibration : la région est d’ailleurs jugée au maximum de ses possibilités de mécanisation.
Comme toute monoculture intensive, l’impact sur la biodiversité est évidemment important. A en juger les sols compactés et fichant le camp dès qu’une pluie vient tout lessiver, c’est difficile d’imaginer une faune et une flore qui respire la santé.
Cela dit, le réchauffement climatique semble déjà faire quelques dégâts sur ces cultures : des saisons devenues arides et longues, des précipitations qui ne remplissent plus les nappes (au regard de l’état des rivières, ça semble compliqué d’avoir des nappes phréatiques qui se rechargent), et des températures record de chaleur.
Ici, l’olive, c’est un or liquide… Mais l’eau est devenue la première source d’inquiétude.
Nous avons pourtant roulé sous une bonne pluie plusieurs jours de mars, mais on a effectivement constaté que l’eau ne peut rester sur ce sol, c’est peut-être donc un modèle qui pose question ?
Voilà, c’était la minute culture générale ! 🤣 Attention à l’interro surprise quand on va rentrer hein !!!
Sinon, Rantanplan et Pégase sont allés voir le docteur… On vous en parle demain ! 😉🩺
#olives #bikelife #biketouring #slowtravel #andalousie #espagne #voyageavelo #bicyclearth #rechauffementclimatique
« Je suis connue sur le plan international pour mes plantations d’arbres, cultivés pour leurs petits fruits verts devenant noirs (noaw’ pour les connaisseurs) à maturité. Mon paysage est vallonné et fait la fierté des habitants du territoire dont les emplois sont directement ou indirectement liés à cette immense monoculture… Je suis, je suis ??? Un indice, chez vous : « Mets de l’Huile » (ok, elle est nulle celle-là 😅)
Ouiiiii, je suis : la plus grande oliveraie du monde en Andalousie !!! 🇪🇦
On a un peu halluciné de traverser cette région 😱 et ses champs d’oliviers à perte de vue. Alors on s’est renseigné… Et voici quelques chiffres qui valent le coup d’être cités quand même..⁉️🤓
🫒l’Andalousie est donc le premier producteur d’olive au monde
🫒20% environ de la production mondiale (presque 1/3 pour l’Espagne)
🫒60 millions de pieds d’oliviers
🫒jusqu’à 250 pieds d’oliviers par hectare pour les nouvelles parcelles (souvent moins de 100 pour les anciennes cultures traditionnelles)
🫒1 arbre = jusqu’à 100 à 150 kg d’olives selon l’année !!!
🫒un arbre assez gourmand en eau, mais qui n’aime pas les zones humides (maladies), dans tous les cas un besoin croissant d’irrigation contre la sécheresse chronique ici.
🫒un traitement herbicide pour éviter la concurrence de l’eau qui manque avec d’autres végétaux, et autres traitements… Mais un problème connu et plutôt grave d’érosion des sols, puisque cela fait l’objet de suivis… Et tout cela menace parfois les routes : nous avons croisé des panneaux de cofinancement européen pour maintenir et consolider les infrastructures…
🫒une récolte faite par machine à vibration : la région est d’ailleurs jugée au maximum de ses possibilités de mécanisation.
Comme toute monoculture intensive, l’impact sur la biodiversité est évidemment important. A en juger les sols compactés et fichant le camp dès qu’une pluie vient tout lessiver, c’est difficile d’imaginer une faune et une flore qui respire la santé.
Cela dit, le réchauffement climatique semble déjà faire quelques dégâts sur ces cultures : des saisons devenues arides et longues, des précipitations qui ne remplissent plus les nappes (au regard de l’état des rivières, ça semble compliqué d’avoir des nappes phréatiques qui se rechargent), et des températures record de chaleur.
Ici, l’olive, c’est un or liquide… Mais l’eau est devenue la première source d’inquiétude.
Nous avons pourtant roulé sous une bonne pluie plusieurs jours de mars, mais on a effectivement constaté que l’eau ne peut rester sur ce sol, c’est peut-être donc un modèle qui pose question ?
Voilà, c’était la minute culture générale ! 🤣 Attention à l’interro surprise quand on va rentrer hein !!!
Sinon, Rantanplan et Pégase sont allés voir le docteur… On vous en parle demain ! 😉🩺
#olives #bikelife #biketouring #slowtravel #andalousie #espagne #voyageavelo #bicyclearth #rechauffementclimatique