Göteborg, une étape pleine de surprises
Il fait beau, c’est même l’été depuis notre arrivée en Suède. Les gens sont bronzés, nous apprendrons plus tard qu’il fait beau depuis 3 semaines… Pourtant, juste en face et plus au Sud, au Danemark, nous avons roulé habillés chaudement contre un vent glacial ! C’est la première surprise qui nous fait un bien fou ! Rouler les jambes et les bras à l’air, avec un petit vent très léger de dos… qui plus est sur une côte très jolie.
Nous arrivons à Göteborg. Le soleil et la mine réjoui des gens qui entament leur vendredi en terrasse donne un air de vacances dans cette très grande ville.
Nous savons que Göteborg est la première ville classée au top des 20 des villes les plus engagées en matière d’environnement dans le monde (classement GDS-Index – cet index est un outil de mesure des politiques publiques performantes mises en place sur le plan social et environnemental). A noter que la Suède compte 7 villes dans ce palmarès.
De nombreux parcs verts traversent la ville, des canaux… Robert, rencontré pendant notre déjeuner sur l’herbe au bord de l’eau, nous apprend que ce sont les hollandais qui ont dessiné cette ville. Robert est un fameux personnage qui aime beaucoup le vin (biologique s’il vous plaît !) en brique… Il nous dit qu’il a bu mais il nous fait profiter de sa philosophie sur les écrivains (et écrivaines !) de France… Il nous invite ce soir à aller chanter un karaoké, mais une « warmshower » nous attend (Mia). Il nous donne quand même son numéro au cas où elle accepterait de venir aussi…
Pendant que nous regardons un plan, Annika, Julien et moi, Taraneh vient nous demander si nous avons besoin d’aide. Nous lui demandons ce que nous pouvons visiter à vélo cet après-midi. Après discussion, elle en sait un peu plus sur notre voyage, notre enquête sociologique environnementale. Julien lui demande si elle peut nous faire rencontrer quelqu’un pour nous parler de Göteborg, en tant que 1ère ville engagée sur l’environnement. Elle nous répond qu’il sera difficile, un début de week-end, d’en rencontrer, mais elle est elle-même très engagée et travaille bénévolement avec un chercheur universitaire sur ce sujet ! Elle nous propose de nous donner ses coordonnées, d’en parler la semaine prochaine, et si on la recontacte, nous pourrons probablement interviewer cet universitaire ! Elle nous propose aussi de venir dormir chez elle, offre que nous déclinons, avec des remerciements chaleureux… C’est formidable ! Une autre belle surprise !
Taraneh nous félicite pour notre action, et après tant de sourires et de « have a nice trip », nous sommes ravis ! Annika rigole de nous voir enthousiastes et d’entendre souvent la même rengaine quand on présente Bicycl’Earth…
Nous visitons cette belle ville pleine de vie, de musique…
Le soir nous allons chez Mia qui est elle aussi une « baroudeuse à vélo » : elle a fait toute la Suède, la Norvège, la Finlande, mais aussi les Etats-Unis et l’Australie… Sa cuisine est une exposition de photos, de cartes postales agrandies, de posters de voyages… Comme elle nous invite chez elle pour une douche et un toit, nous lui cuisinons un petit plat de pommes de terre au curry, chorizo, fromage et pommes en dessert. Avec un pain français que nous avons dégoté aux halles du centre-ville (miam ! Ça nous manque un peu…) !
Devant un petit verre de vin ou de bière, c’est un joyeux échange en anglais, français (et oui ! Nous avons le plaisir de rencontrer Gaëlle, étudiante bretonne qui vit chez Mia le temps de son stage Erasmus !), avec un peu d’allemand et des rires ! Et des discussions très sérieuses également sur le monde, ce qu’on a vécu en période de pandémie, les besoins sociaux et les avis de chacun…
Après une bonne nuit (mais le soleil se lève vers 4h30, ce qui nous perturbe un peu !) et un super petit déjeuner
, nous quittons Mia et Gaëlle. Julien et moi quittons aussi Annika qui préfère filer le long de la côte Suédoise en direction de la Norvège, alors que nous décidons de continuer dans les terres suédoises.
En plein centre-ville, c’est une incroyable rencontre qui s’offre encore à nous : de nombreuses femmes sont assises en cercle, avec des pancartes. Elles sont filmées, prises en photo. Nous nous arrêtons intrigués et un monsieur vient à nous pour nous expliquer qu’elles manifestent pour une justice environnementale pour les générations futures. C’est le « Mother Rebellion for Climate Justice », pacifiste Rebellmammor i Sverige [1]. Elles veulent faire entendre leur voix pour que le gouvernement prenne des mesures utiles et performantes pour lutter contre le réchauffement climatique pour les générations futures. La même manifestation a lieu dans une vingtaine de villes en Suède.
Une discussion s’amorce sur notre voyage et lorsque le monsieur comprend ce qu’on propose avec Bicycl’Earth [2] : tout de suite, je suis invitée à m’assoir avec ces femmes ont une m’a déjà laissée une place avant que je comprenne ce que je dois faire ! Me voici, en tant que femme, à siéger en faveur d’une meilleure justice environnementale pour les générations futures. Je suis très touchée aussi des
félicitations
que nous recevons… Je suis émue.
Un autre homme vient nous voir pour nous demander un peu de temps, afin qu’une journaliste nous interviewe : c’est ce que nous ferons entre 2 prises de paroles visiblement très touchantes, mais en suédois, incompréhensible pour nous.
Nous repartons sous les encouragements de ces manifestants, eux-mêmes ravis de ce que nous faisons, et nous surpris de ce qui nous est arrivé… C’est fou cette rencontre ! Le même sujet… Les mêmes attentes… Les mêmes envies pour un futur plus sain… Göteborg nous a réjoui, nous donne de l’espoir : nous ne nous attendions pas à toutes ces émotions fortes et partagées.
Merci Göteborg ! Et nous ne manquerons pas de garder contact avec Taraneh pour poursuivre cet échange !
Il fait beau, c’est même l’été depuis notre arrivée en Suède. Les gens sont bronzés, nous apprendrons plus tard qu’il fait beau depuis 3 semaines… Pourtant, juste en face et plus au Sud, au Danemark, nous avons roulé habillés chaudement contre un vent glacial ! C’est la première surprise qui nous fait un bien fou ! Rouler les jambes et les bras à l’air, avec un petit vent très léger de dos… qui plus est sur une côte très jolie.
Nous arrivons à Göteborg. Le soleil et la mine réjoui des gens qui entament leur vendredi en terrasse donne un air de vacances dans cette très grande ville.
Nous savons que Göteborg est la première ville classée au top des 20 des villes les plus engagées en matière d’environnement dans le monde (classement GDS-Index – cet index est un outil de mesure des politiques publiques performantes mises en place sur le plan social et environnemental). A noter que la Suède compte 7 villes dans ce palmarès.
De nombreux parcs verts traversent la ville, des canaux… Robert, rencontré pendant notre déjeuner sur l’herbe au bord de l’eau, nous apprend que ce sont les hollandais qui ont dessiné cette ville. Robert est un fameux personnage qui aime beaucoup le vin (biologique s’il vous plaît !) en brique… Il nous dit qu’il a bu mais il nous fait profiter de sa philosophie sur les écrivains (et écrivaines !) de France… Il nous invite ce soir à aller chanter un karaoké, mais une « warmshower » nous attend (Mia). Il nous donne quand même son numéro au cas où elle accepterait de venir aussi…
Pendant que nous regardons un plan, Annika, Julien et moi, Taraneh vient nous demander si nous avons besoin d’aide. Nous lui demandons ce que nous pouvons visiter à vélo cet après-midi. Après discussion, elle en sait un peu plus sur notre voyage, notre enquête sociologique environnementale. Julien lui demande si elle peut nous faire rencontrer quelqu’un pour nous parler de Göteborg, en tant que 1ère ville engagée sur l’environnement. Elle nous répond qu’il sera difficile, un début de week-end, d’en rencontrer, mais elle est elle-même très engagée et travaille bénévolement avec un chercheur universitaire sur ce sujet ! Elle nous propose de nous donner ses coordonnées, d’en parler la semaine prochaine, et si on la recontacte, nous pourrons probablement interviewer cet universitaire ! Elle nous propose aussi de venir dormir chez elle, offre que nous déclinons, avec des remerciements chaleureux… C’est formidable ! Une autre belle surprise !
Taraneh nous félicite pour notre action, et après tant de sourires et de « have a nice trip », nous sommes ravis ! Annika rigole de nous voir enthousiastes et d’entendre souvent la même rengaine quand on présente Bicycl’Earth…
Nous visitons cette belle ville pleine de vie, de musique…
Le soir nous allons chez Mia qui est elle aussi une « baroudeuse à vélo » : elle a fait toute la Suède, la Norvège, la Finlande, mais aussi les Etats-Unis et l’Australie… Sa cuisine est une exposition de photos, de cartes postales agrandies, de posters de voyages… Comme elle nous invite chez elle pour une douche et un toit, nous lui cuisinons un petit plat de pommes de terre au curry, chorizo, fromage et pommes en dessert. Avec un pain français que nous avons dégoté aux halles du centre-ville (miam ! Ça nous manque un peu…) !
Devant un petit verre de vin ou de bière, c’est un joyeux échange en anglais, français (et oui ! Nous avons le plaisir de rencontrer Gaëlle, étudiante bretonne qui vit chez Mia le temps de son stage Erasmus !), avec un peu d’allemand et des rires ! Et des discussions très sérieuses également sur le monde, ce qu’on a vécu en période de pandémie, les besoins sociaux et les avis de chacun…
Après une bonne nuit (mais le soleil se lève vers 4h30, ce qui nous perturbe un peu !) et un super petit déjeuner
, nous quittons Mia et Gaëlle. Julien et moi quittons aussi Annika qui préfère filer le long de la côte Suédoise en direction de la Norvège, alors que nous décidons de continuer dans les terres suédoises.
En plein centre-ville, c’est une incroyable rencontre qui s’offre encore à nous : de nombreuses femmes sont assises en cercle, avec des pancartes. Elles sont filmées, prises en photo. Nous nous arrêtons intrigués et un monsieur vient à nous pour nous expliquer qu’elles manifestent pour une justice environnementale pour les générations futures. C’est le « Mother Rebellion for Climate Justice », pacifiste Rebellmammor i Sverige [1]. Elles veulent faire entendre leur voix pour que le gouvernement prenne des mesures utiles et performantes pour lutter contre le réchauffement climatique pour les générations futures. La même manifestation a lieu dans une vingtaine de villes en Suède.
Une discussion s’amorce sur notre voyage et lorsque le monsieur comprend ce qu’on propose avec Bicycl’Earth [2] : tout de suite, je suis invitée à m’assoir avec ces femmes ont une m’a déjà laissée une place avant que je comprenne ce que je dois faire ! Me voici, en tant que femme, à siéger en faveur d’une meilleure justice environnementale pour les générations futures. Je suis très touchée aussi des
félicitations
que nous recevons… Je suis émue.
Un autre homme vient nous voir pour nous demander un peu de temps, afin qu’une journaliste nous interviewe : c’est ce que nous ferons entre 2 prises de paroles visiblement très touchantes, mais en suédois, incompréhensible pour nous.
Nous repartons sous les encouragements de ces manifestants, eux-mêmes ravis de ce que nous faisons, et nous surpris de ce qui nous est arrivé… C’est fou cette rencontre ! Le même sujet… Les mêmes attentes… Les mêmes envies pour un futur plus sain… Göteborg nous a réjoui, nous donne de l’espoir : nous ne nous attendions pas à toutes ces émotions fortes et partagées.
Merci Göteborg ! Et nous ne manquerons pas de garder contact avec Taraneh pour poursuivre cet échange !
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